Ce livre m'a été offert, il y a maintenant plus de deux ans. Je l'ai lu une première fois, comme un ouvrage universitaire. Banal. Je n'ai d'abord rien retenu, mais j'avais tout lu ! Et puis je l'ai repris, une deuxième fois. Et j'ai commencé à y voir un peu plus clair. Un tout petit peu. Enfin, voilà ce que j'en ai retenu.
dimanche 10 avril 2022
Rendez-vous avec le calendrier de l'histoire juive
Ce livre m'a été offert, il y a maintenant plus de deux ans. Je l'ai lu une première fois, comme un ouvrage universitaire. Banal. Je n'ai d'abord rien retenu, mais j'avais tout lu ! Et puis je l'ai repris, une deuxième fois. Et j'ai commencé à y voir un peu plus clair. Un tout petit peu. Enfin, voilà ce que j'en ai retenu.
mardi 6 octobre 2020
Le chat et l'Egypte ancienne
Jaromir Malek, Le Chat dans l'Egypte ancienne, Paris, Les Belles Lettres, 221 p., Bibliogr., Index, 17 €
Tout d'abord, il s'agit d'un très beau livre. Avec d'excellentes reproductions, bien relié, avec un papier agréable et fort.Mais il s'agit surtout d'un ouvrage de culture très précis, l'ouvrage d'un spécialiste. L'auteur, Jaromir Malek, est égyptologue au Griffith Institute de l'Université d'Oxford.
La première partie de l'ouvrage évoque les différents animaux peuplant l'Egypte ancienne : l'hippopotame (le cheval du fleuve, en grec, que les Allemands appellent le cheval du Nil, "Nilpferd"), les oiseaux divers, la genette et l'ichneumon, des oies, des canards et des grues, l'âne, les chiens de garde, les babouins et les singes, et bien d'autres. Le chat était l'un de ces animaux, mais lui était à la fois libre et domestique, il vivait dans la maison. Sa liberté était la garantie du service rendu ; il faisait la police et chassait rats et souris dans les réserves de blé et autres céréales.
La domestication des chats commence en Egypte près de 4000 ans avant notre ère ; elle est complète 2000 ans avant cette ère et ils sont alors élevés dans les chatteries des temples. Et l'on trouve souvent les chats sous les chaises des femmes : ils sont partout chez eux, mais libres. Hérodote, l'historien grec, écrira que si une habitation était incendiée, les Egyptiens s'inquiétaient du sort des chats de la maison (tandis que Clément d'Alexandrie, écrivain chrétien, critiquera les temples égyptiens qui accueillaient les animaux). Les animaux étaient des manifestations divines et comme tels étaient représentés dans les tombes, ils avaient donc une fonction apotropaïque, qui conjurait les mauvais sort.
Et le livre met en valeur les aventures des chats dans la vie et dans la religion égyptiennes. Tout est précisément illustré, référencé, bien expliqué. L'ouvrage est donc plus qu'un livre d'art.
jeudi 17 septembre 2020
Apprendre quelques hiéroglyphes pour l'hiver ?
Renaud de Spens, Leçons pour apprendre les hiéroglyphes égyptiens, Paris, Les Belles Lettres, 2020, Index des codes, Index des signes, Index thématique, Paris, 246 p.
Difficile d'apprendre les hiéroglyphes ? Oui ! Ce livre, toutefois, peut nous apprendre à les apprendre. Telle est son ambition. En effet, l'auteur propose la mise en place "d'une pédagogie plus naturelle, inspirée de celles des langues vivantes". L'apprenant doit comprendre les contextes, et répéter, répéter encore pour assimiler. Pour être plus réaliste, il lui faut apprendre à lire sur les monuments eux-mêmes, présentés dans ce manuel au moyen de photographies (le livre compte plus de 700 fac-similés). L'écriture est polychrome (six couleurs de base) comme au temps des pharaons. Donc l'apprenant est dans une situation optimale.